“JE VEUX RENDRE LE CSP AUX LIMOUGEAUDS”
Homme d’affaires doté d’un large réseau, cadre majeur d’Intermarché, Lionel Peluhet est devenu propriétaire et président du Limoges CSP en juin, après l’avoir sauvé. Quelle est sa vision ? Discret dans les médias, il a accepté de se confier longuement.
PROPOS RECUEILLIS PAR YANN CASSEVILLE, À PARIS
PHOTOS : NAREG MEGUERDICHIAN/LIMOGES CSP
Commençons par votre histoire personnelle avec le sport. Elle débute avec le rugby et le ski ?
C’est ça. J’ai fait du sport études dans les deux disciplines. L’ambition était de se réaliser dans le sport, de se faire mal, d’apprendre à se connaître. Et l’intérêt était d’être à la fois sur un sport individuel, ou la performance n’appartient qu’à nous, comme la défaillance – ça apporte beaucoup d’humilité –, et sur un collectif, ou on a des comptes à rendre à l’équipe.

Xavier Bonnafy à gauche avec Lionel Peluhet : le nouveau président du Limoges CSP depuis juin 2024.
J’ai pris beaucoup de plaisir dans les deux. Mais les plus belles expériences et ressentis étaient au ski. C’était du ski de fond. Et quand on va au bout de soi-même, seul, c’est très intéressant.
Vous n’avez jamais joué au basket ?
Jamais. Je suis tombé dans le basket par adoption économique à Limoges. Mes souvenirs basket, ce sont les grandes époques avec Limoges, Orthez, l’ASVEL. Ces matches qu’on avait tous les samedis à 14h sur Antenne 2. Le rugby était à l’époque plutôt anonyme. On n’avait que le tournoi des Cinq Nations à la télé. Quarante ans après, le rugby et le Top 14 brillent a la télé, ou le basket est très peu lisible.
Pourquoi avez-vous choisi de vous investir dans le basket ?
Je suis aussi dans le rugby – on ne se refait pas ! Je suis président d’un club de Fédérale 2 et partenaire de Brive depuis de longues années. Pour le basket, l’histoire est simple. Quand j’ai acheté mes premières affaires dans le bassin de Limoges, Intermarché n’avait pas une très grosse notoriété. Et la façon de l’acquérir était d’investir dans un support de communication.

Une fresque de Richard Dacoury aux abords de Beaublanc.
Ça a été le basket. Et quand on rentre dans le basket à Limoges, on croit trouver un sport. Mais on trouve des hommes, une passion de dingue. Quand j’ai rencontré Stéphane Ostrowski et Fred Forte, il y avait la dimension business. Mais surtout on a causé des hommes. On avait à peu près le même feeling. Et Intermarché a été partenaire principal pendant dix-sept ans, de 2006 à 2023.
De partenaire à président, quel fut l’élément déclencheur ?
Parfois, vous êtes confronté à des situations que vous n’aviez pas imaginées. Et c’était le cas. Quand je suis partenaire avec Intermarché, on n’intervient jamais sur l’organisation. Ni sur le résultat sportif. On intervient seulement s’il y a des problèmes d’éthique, au niveau comportemental. La saison dernière, en mars, avec les principaux partenaires privés, on a demandé une réunion à la direction pour qu’ils nous présentent leur situation. Et à la sortie, plutôt qu’être rassuré, on a été très inquiet.

Le public de Beaublanc.
J’avais pris la parole en disant : « Vous avez de très grosses difficultés, que vous sous-estimez, et je suis prêt à vous donner un coup de main ». Au départ, c’était un coup de main d’organisation. Est-ce qu’on peut donner des conseils, apporter des compétences extérieures ? Quinze jours après, j’ai fait une nouvelle rencontre avec la direction. Et là, j’ai expliqué à Céline Forte que le mal était beaucoup plus grave que ce qu’ils annonçaient. Par rapport à la date du mois de mai de la LNB et des échéances, ce n’était même plus une question d’organisation. C’était un sujet capitalistique.

Xavier Popelier et Jean-Claude Biojout, deux présidents historiques du Limoges CSP.
Il y avait de l’irrationnel, de l’affectif. On était dans un contexte particulier au regard du décès de Fred Forte – et je ne porterai jamais de jugement là-dessus. J’ai dit à Céline Forte : « Je prends la majorité, 51 %, parce qu’il y a besoin d’aller vite et de décider rapidement ». Je ne voulais pas 100 %, seulement la majorité, pour apporter un peu d’argent nouveau, que ça relance, mettre un peu d’organisation. Dans un premier temps, elle n’a pas souhaité. Après, elle a demandé à retirer ses comptes courants. J’ai dit : « Un actionnaire qui retire ses comptes courants ne peut plus être actionnaire, donc je rachète 100 % du club ». Voilà l’histoire, elle s’appelle nécessité fait loi.
Au-delà de votre investissement financier, c’est un engagement aussi en termes de temps. Vis-à-vis de votre activité, cela ne vous a pas rebuté ?
Non. D’abord, je suis très entrepreneur par nature. Deux, j’ai un plaisir dans la vie, une fois dit que j’ai protégé mes filles, mon épouse, que ça fonctionne bien, c’est de voir réussir les gens. J’ai un parcours de vie qui me permet aujourd’hui de faire cette opération. Et l’autre plaisir ensuite, c’est de voir les projets qui se transforment et réussissent.

Xavier Popelier. Sous sa présidence, le CSP remporte six titres de champion de France, deux coupes Korać et la coupe des vainqueurs de coupes.
Xavier Popelier, Jean-Claude Biojout, Frederic Forte : le club a eu des dirigeants emblématiques, connus et reconnus. Vous avez déclaré dans Le Populaire du Centre ne pas vouloir personnaliser le CSP. Parce que vous n’aimez pas être mis en avant ?
D’abord, je n’en ai pas besoin. J’ai eu la chance d’avoir une éducation équilibrée donc j’arrive à fonctionner sans faire les couvertures. Et je n’ai pas de problème avec la communication. Simplement, je pense que la parole importante est celle qui est rare. Pas celle qui est quotidienne et répétée à foison.

Recruté en 1978, Richard Dacoury deviendra la légende du club limougeaud.
Quand je dis qu’il ne faut pas personnaliser le club, c’est que Fred Forte l’a beaucoup fait. Sa famille aussi. Ça focalisait beaucoup de regards particuliers. Et c’est un club qui est quand même patrimonial, il appartient au territoire. Il faut lui donner un peu plus de puissance qu’il n’a et l’important est d’embarquer un maximum de monde dans ce projet.
Quand vous rachetez le club, comment est la situation économique : catastrophique ?
Dans le milieu de l’entreprise, on relativise quand on annonce qu’il y a des crises. La première chose, c’est de regarder ou est la douleur, si elle est profonde ou pas. Deuxièmement, Céline Forte m’avait autorisé à faire un audit financier, qui m’a permis d’encadrer 90 % de risques. Les élus avaient estimé à l’époque qu’il fallait 1 M€ de capital pour redresser la boîte.
Au final, il en a fallu 1,6 M€. Il fallait reprendre rapidement le club parce qu’on arrivait en fin de saison et qu’il fallait préparer la prochaine. A l’époque, le maire – même si tous les élus étaient derrière nous – m’avait dit : « Tu ne crois pas que tu aurais intérêt à reprendre le club en N1 ou N3 ?» Mais quand je regardais la situation, c’était la saison ou l’élite se resserre de 18 à 16. On sortait d’une année compliquée. Et quand on perd deux-trois ans, sur un territoire, en termes de dynamique, c’est compliqué. Donc ça a eu un coût. Mais je pense que sur la durée, ça aurait eu le même.
Faisons un pas de coté pour oublier un temps le CSP et parler économie. 1,6 M€ est une somme colossale pour quelconque individu. Mais se dire qu’elle suffit pour acheter un club majeur du basket français laisse à penser que celui-ci, économiquement, ne pèse pas grand-chose ?
La chance qu’on a au basket – c’est une chance sauf quand on est sur le territoire européen –, c’est qu’on est dans une économie réelle. Il n’y a pas de droits télé, pas de monétisation des contrats. Donc quand je construis mon bilan, ma richesse, ce sont sur des recettes réelles et des partenariats convaincus. Aujourd’hui dans le sport, ce sont les médias qui font une partie des richesses des clubs, donc le basket a du mal à exister. Pour avoir rencontré la LNB, Philippe Ausseur (président LNB) et Patrick Hianasy (président DNCCG), qui ont fait leur job quand il a fallu reprendre le club – ils avaient des exigences nécessaires et un discours plus que cohérent –, ils font un bon boulot à ce niveau, mais on part de loin.

Kenny Baptiste à la marque contre Nanterre 92.
Revenons au CSP. Peut-on dire aujourd’hui que le club est sauvé ?
Sportivement, il faut se maintenir. Je pense qu’on a les moyens pour. Sur la partie économique, en tout cas on passera cette saison qui sera assumée financièrement, puisque j’avais pris l’engagement que s’il manquait un bout cette saison, je ferais le complément. Là, j’ai prévu une augmentation de capital de 500 000 € pour bien asseoir le club. En fait, j’achète du temps. Je ne veux pas aller trop vite. Le club était en déshérence de compétences humaines. Il a fallu changer ou arbitrer les compétences. Ça prend du temps, et une boîte qui perd 1,6 M€ ne revient pas à l’équilibre du jour au lendemain si vous n’avez pas regagné la confiance, créé le business plan, mis les choses dans l’ordre.
Vous parlez de confiance à regagner. Les partenaires, après avoir subi le chaos de la saison écoulée, ont-ils encore envie de s’associer à ce club ?
Le basket, c’est un marqueur local fort. Quand on fait le premier entraînement à Beaublanc, j’ai vu les grands-parents, parents, enfants. Il y avait plus de 2 000 personnes. Je me suis dit : « Waouh, il y a quelque chose qui se passe qui demeure de l’irrationnel ». J’ai coconstruit un projet car je ne crois qu’à la co-construction. Et j’ai pris dans un premier temps des gens que je ne connaissais pas. On m’a dit qu’ils étaient des experts du basket. Je les ai mis autour de la table, pour voir ce qu’ils imaginaient du club.
“J’AI DIT A CÉLINE FORTE: JE PRENDS LA MAJORITÉ, 51 %, PARCE QU’IL Y A BESOIN D’ALLER VITE. ELLE N’A PAS SOUHAITÉ. APRÈS, ELLE A DEMANDÉ Á RETIRER SES COMPTES COURANTS. J’AI DIT : UN ACTIONNAIRE QUI RETIRE SES COMPTES COURANTS NE PEUT PLUS ÊTRE ACTIONNAIRE, DONC JE RACHÈTE 100 % DU CLUB.” Lionel Peluhet
J’ai fonctionné comme ça pour commencer à organiser le projet. Ensuite, j’ai demandé à Xavier Bonnafy, qui était président de l’association, de prendre la présidence exécutive pour le mettre en œuvre. Puis j’ai pris sept membres au conseil d’administration, que je ne connaissais pas et qui ne se connaissaient pas, mais qui ont des compétences et un amour pour le basket. Et on coconstruit comme ça. Quand on perd du temps au départ – c’est-à-dire confronter les idées, essayer de bien comprendre la situation –, on en gagne beaucoup ensuite.
Vous avez lancé un projet sur trois ans. Pour schématiser : maintien en 2025, playoffs en 2026 et coupe d’Europe en 2027 ?
Globalement, c’est ça. Je vais présenter le projet officiel en janvier. Ce sera la vision du CSP de demain, avec sa gouvernance. On va faire la première entreprise à mission dans le sport pro masculin. On a également un dossier sur l’organisation de la formation, et un sujet sur le CSP bienveillance, qui est le label que je souhaite mettre en place, sur des RSE et des sujets commerciaux, que tout ça fasse un tout.
Et chapeautant l’ensemble, on va mettre en place une gouvernance que j’appelle dynamique, avec quatre ou cinq poches actionnariales, avec des dimensions différentes, avec un tiers qui peut se renouveler tous les ans – parce que la vérité des économies, c’est qu’elles sont tournantes –, de façon à créer de la dynamique et apporter quelque chose d’assez nouveau dans le basket.

Nicolas Lang, meilleur shooteur français, est à Limoges.
Depuis le sacre européen en 1993 et même le dernier titre de champion du club en 2015, le paysage de l’élite a beaucoup changé, avec désormais trois locomotives de dimension supérieure : Monaco, Paris, ASVEL. A Limoges, terre d’exigence, comment proposer un projet ambitieux tout en rappelant que la concurrence est désormais supérieure ?
On a un passif et un passé glorieux. Maintenant, il faut être dans la réalité. On n’est plus en haut de l’affiche et il faut l’accepter. Ça, c’est la première chose. Il ne faut pas vendre du rêve quand on n’est pas capable d’assumer. Deuxièmement, je veux rendre le CSP aux Limougeauds et au territoire du basket. Et je ne suis jaloux de personne. Ce que fait Monaco, c’est bien. Ce que fait Paris en Euroleague, c’est exceptionnel.
“ON A UN PASSIF ET UN PASSÉ GLORIEUX, MAINTENANT IL FAUT ÊTRE DANS LA RÉALITÉ. ON N’EST PLUS EN HAUT DE L’AFFICHE ET IL FAUT L’ACCEPTER. MONACO, PARIS, L’ASVEL : JE NE SUIS PAS JALOUX. L’OBJECTIF N’EST PAS D’ÊTRE Á LEUR NIVEAU MAIS DE S’EN RAPPROCHER.”
L’ASVEL, j’étais la semaine dernière avec Tony Parker. On a échangé sur différents sujets. Quand on regarde les modèles, Monaco, c’est un gros actionnaire. Paris, c’est un bel actionnaire avec cinq-six autres à côté. Ce que fait Paris avec ses moyens, sa dimension, à six, il faut qu’on soit capable de le faire à 400 ou 500. L’objectif n’est pas d’être à leur niveau mais de s’en rapprocher. On va voir ce qu’on arrive à enclencher. En tout cas je ne serai pas dans le bureau des pleurs. Il faudra se faire mal, embarquer partenaires, élus, public.
On vit un peu sur le passé et il faut faire vivre le présent. Et il y a des choses à construire. Les territoires économiques, c’est une chose. Mais je ne pense pas que ce soit une fatalité. Il faut réinventer le modèle. Quand ils sont cinq d’un côté, il faut être 500 de l’autre. Mais il faut accepter d’être à 500. Et quand on est 500, il faut aussi accepter une gouvernance. Il ne faut pas 500 présidents mais 500 personnes qui nourrissent la cause commune. C’est ça qu’on va s’attacher à faire.
Les projets des clubs dépendent en partie de leurs infrastructures. Que pensez-vous de la rénovation de Beaublanc, et du fait qu’elle va engendrer la délocalisation de l’équipe dans une salle de 3 500 places pendant deux saisons (voir pages 36-37) ?
D’abord, le projet semble bien avancé. Donc on va prendre le train en marche. Il n’y a pas de raison de ne pas l’accompagner. En revanche, on a demandé à pouvoir intervenir dans l’organisation ultérieure du Palais des Sports, pour que ça puisse ressembler à ce qu’on souhaite. Parce qu’il y a eu beaucoup de coordination avec le hand à Limoges, qui a fait le boulot, et le CSP était un peu en retrait, donc on va essayer de corriger ça. Après, la jauge à 3 500 personnes, ça, ça reste un sujet.
J’ai posé la question : ne serait-ce pas possible de faire dans la salle des expos une salle temporaire de 5 000-6 000 ? Parce que quand on ne fait pas venir les gens, ils sont très compliqués à récupérer. C’est ce point que l’on va travailler. Cela fait partie du train qui est lancé, il faut qu’on monte dedans et qu’on coconstruise intelligemment.
“J’AI PRIS DEUX CABINETS, ET ON A FAIT UN AUDIT, UNE ANALYSE DE LA SITUATION, EN INTERROGEANT 70 PERSONNAGES DU BASKET, SUR HUIT OU NEUF THÈMES, POUR AVOIR LEUR VISION DU BASKET, DU CSP.” Lionel Peluhet, président du Limoges CSP
En tout cas, le rêve d’une arena de 10 000 places a vécu…
Ce n’est plus d’actualité et pour moi, c’est un mauvais débat. Le vrai sujet, c’est quels sont les engagements nécessaires, le cahier des charges, si on fait la BCL ? Et la jauge de Beaublanc va monter à 5 500-6 000 supporters. Le point positif, c’est qu’on aura un Beaublanc historique qui sera rénové, en conservant son âme. Il restera de 1993 que le site est toujours là. L’important, c’est qu’on arrive à créer le musée, qui est nécessaire, ainsi qu’une ambiance, une expérience supporter intéressante.
Et ensuite, comment on digitalise la relation. On discutait avec Tony Parker de la Juventus, qui veut réduire son stade parce qu’elle n’arrive pas à remplir et elle veut digitaliser la relation. On va essayer de créer une relation basket différente en fonction des outils mis à disposition. Les élus mettent un investissement de 50 M€, ce n’est pas rien, on va s’en satisfaire et évoluer avec cela.
Une question sur l’équipe cette saison : sa composition, avec des jeunes JFL engagés sur des contrats pluriannuels, résulte-t-elle d’une obligation économique ou est-elle la première pierre d’une véritable stratégie ?
Les deux. Je n’ai pas du tout la prétention de tout connaître dans le basket, j’apprends, j’essaie d’avoir des informations, et quand on parle de formation, j’entends autant d’avis que de gens que je croise. J’ai mis un projet en place. On a interrogé 70 compétences du basket pour savoir comment ils imaginaient la formation.
Et en fonction de ça, on va faire la culture locale de ce qu’on veut faire de la formation. Et comme j’ai un peu la culture du rugby, que je suis beaucoup à Toulouse, j’ai observé ce que le Stade Toulousain a fait. Ils ont rebondi sur les jeunes quand, de temps en temps, ils avaient vécu des saisons plus compliquées. Et en faisant de la formation, ils ont régénéré le club. Ils ont pris des risques, accepté d’injecter les gamins dans l’équipe première, les ont fait grandir. Au basket, on peut faire la même chose.
Vous dites avoir interrogé 70 compétences. Vous avez procédé a une large consultation ?
J’ai pris deux cabinets, et on a fait un audit, une analyse de la situation, en interrogeant 70 personnages du basket, sur huit ou neuf thèmes, pour avoir leur vision du basket, du CSP, comment ils voyaient l’avenir. Cet exercice a débuté le 15 septembre et s’est terminé le 15 novembre. La restitution m’a été faite la semaine dernière (interview réalisée le 11 décembre). Et là je mets en ordre le schéma global pour le présenter en janvier.
Dans un club engendrant tant de passion et de frénésie, donnant parfois l’impression d’aimer vivre dans l’instabilité, la stabilité est-elle possible ?
On peut jouer avec le chaud et le froid. Il y a une ambiance autour, il faut garder ces caractéristiques disons extraverties, ça fait partie du patrimoine, et il faut l’avoir. Quand les gens viennent avec leur cœur et l’expriment, il faut l’accepter. Et en plus c’est jouissif. Beaublanc, c’est une salle de bonheur. Derrière, il faut quand même de la stabilité. Le club a failli mourir ! L’instabilité a ses limites. Le côté kamikaze, il faut oublier.
Pour terminer, vous insistez sur le fait que vous ne voulez pas vendre de fausse promesse. Rêvons tout de même : quel CSP espérez-vous dans dix ans ?
Le passage de témoin a été réussi et surtout, il n’y a pas de fatalité et il faut réinventer les modèles.
[Vous avez aimé cet article ? Prolongez la lecture avec l’interview de Crowford Palmer. Le directeur sportif du Limoges CSP est revenu au club à la demande du nouveau président : Lionel Peluhet.] A lire ici 👈
Extrait du numéro 92 de Basket Le Mag (janvier 2025)
Retrouvez l’intégralité des articles dans le numéro 92
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