Membre de la rotation dans le très jeune et ambitieux effectif du Oklahoma City Thunder, l’ailier-fort français Ousmane Dieng (21 ans) a récemment vu la franchise activer leur option sur sa quatrième année de contrat rookie. Quelques minutes après la sixième victoire en autant de matchs de son équipe depuis le début de saison 2024-2025, il a répondu aux questions de Basket Le Mag.

Ousmane, comment abordes-tu ta troisième saison en NBA ?

Ousmane Dieng : Très bien. Pour l’instant, on gagne. Malheureusement, on a des blessés au poste 5. Même si ce n’est pas mon poste de jeu, ça me permet de les remplacer et d’avoir des minutes. Le plus important est que je sois sur le terrain et que j’aide l’équipe à gagner.

Quelles sont les attentes du coach et de l’organisation du Thunder à ton égard ?

Ousmane Dieng : C’est simplement de jouer juste. Être dur en défense, mettre des tirs ouverts en attaque. Je pense que ce sont les plus grosses attentes. C’est ce que j’essaye de faire et ce que je fais depuis le début de saison.

Sur quels aspects de ton jeu as-tu le plus progressé et travaillé depuis ton arrivée en NBA ?

Ousmane Dieng : J’ai travaillé un peu sur tout, mais principalement mon shoot. On est jamais parfait.

Malgré le fait que vous faites partie des équipes les plus jeunes du championnat, ressentez-vous une pression de résultats après avoir terminé à la première place de conférence Ouest la saison passée ?

Ousmane Dieng : Il y a toujours une pression. Mais ici, on prend toujours chaque match comme il vient. On essaye de ne pas trop se mettre d’attentes. On aborde les matchs les uns après les autres.

« Ça serait un honneur de porter le maillot de l’équipe de France » Ousmane Dieng

Ousmane Dieng - français Thunder

© Alan Le Bolloch

Peux-tu nous parler un peu de ton coéquipier Shai Gilgeous-Alexander, candidat au trophée de MVP, et notamment de son impact en tant que leader sur l’équipe ?

Ousmane Dieng : Il est très fort, on l’a tous vu ces dernières années et en ce début de saison. Il est toujours là à travailler avant et après l’entraînement. C’est un très bon leader, à la fois sur et en dehors du terrain.

As-tu des mentors dans l’équipe d’OKC ou bien de manière plus générale en NBA ?

Ousmane Dieng : Je dirai Lu (Dort). Il parle français aussi vu qu’il vient de Montréal. Il m’a beaucoup aidé à m’adapter sur ces dernières saisons. Si j’avais des difficultés, il était présent pour moi.

Concernant l’équipe de France, tu as malheureusement été coupé l’été dernier avant même de pouvoir t’entraîner avec le groupe dans le cadre de la préparation aux JO. Était-ce une grosse déception ? Aussi, fais-tu des prochaines compétitions internationales des Bleus un objectif ?

Ousmane Dieng : Bien sûr, c’était frustrant de ne pas pouvoir prouver ce que je peux faire. Je ne pouvais pas m’entraîner, je regardai juste les entraînements. C’était un peu une déception. Mais après ça, je me suis concentré sur l’été et sur cette saison qui arrive. Si on m’appelle l’année prochaine, j’aimerai être dans l’équipe. Ça serait un honneur pour moi de porter le maillot de l’équipe de France.

 

Propos recueillis par Alan Le Bolloch, à Los Angeles.