Dans un entretien, extrait du numéro d’avril actuellement disponible en kiosque ou sur commande, le directeur sportif du Limoges CSP est revenu sur sa fonction et la frénésie ambiante entourant le club. Morceaux choisis.

 

A-t-il changé en venant à Limoges ?

«Je suis un homme extrêmement différent, pour la simple raison que le 31 décembre 2017, mon complice de vie (Fred Forte) est décédé. Voilà. C’est encore compliqué pour moi, très compliqué. Après, c’est comme un remariage : on prend la femme avec ses enfants et son histoire. C’est un club excessif, un public démentiel. Mais on ne peut pas demander d’être poussé à un point phénoménal par nos groupes de supporters et le meilleur public de France, et en même temps demander de rester à sa place et d’être plus tolérant. Ce sont des extrémistes de leur club, qu’ils aiment à un point inimaginable. Quand on travaille pour ce club, on est porté par cette frénésie. Maintenant, j’ai une haine envers les Palois, alors que je n’avais rien contre eux à la base ! (Il rit) J’ai tellement entendu de choses et je sais que c’est tellement important pour les Limougeauds que j’ai envie de leur donner ça. Et je trouve ça beau.»

 

La pression permanente à Limoges

«J’ai coupé tous les réseaux sociaux, parce que j’ai été terriblement affecté par ce qu’il se disait. Ça m’a tellement blessé que j’ai décidé de ne plus regarder Twitter et tous ces trucs au quotidien. Depuis, je vais mieux. Surtout, j’ai plus de temps pour protéger ce groupe des attaques extérieures. Parce qu’elles sont quasiment quotidiennes. Quand on vient à Limoges, on sait qu’on ne vient pas au club MED. Fred (Forte) avait cette capacité de pouvoir tout diriger sur lui. Maintenant qu’il n’est plus là, certains pensent que le club est fragilisé, ce qui n’est pas le cas. »

 

Entretien complet à retrouver dans Basket Le Mag N°29, Avril 2019

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